Calama et San Pedro de Atacama


Ah oui, le samedi matin avant qu'on ne parte déjeuner, on avait quand même passé une bonne demi-heure à réfléchir sur mes options pour San Pedro. J'avais pensé au début prendre le bus de 24h au départ de Valparaiso, le genre de "backpacking option" de folie, 24h dans un bus avec du désert comme seul paysage ! Mais je m'étais dit "pourquoi pas, et puis je prendrai un avion au retour" (parce que 24 h de voyage, ça gâche quand même des jours de vacances...) Nouvelle "note to self" : en été, réservé son passage de bus 2-3 jours avant ! En effet, quand on a regardé sur internet, il ne restait qu'une place dans le bus du lendemain et quand je me suis décidée 10 min de folie, elle était partie et le coup de téléphone à la centrale de réservation n'avait pas aidé ! J'ai donc regardé l'option vol aller-retour et pris un vol sur Sky Airlines, la "low cost" chilienne. Gloups, c'était de la décision de dernière minute pas forcément avantageuse mais bon... Il me fallait aussi un horaire où je n'arrive pas trop tard à la ville de Calama, celle-ci étant encore à environ 2h de San Pedro, et je voulais avoir du temps pour trouver un hôtel avant la tombée de la nuit ! Même si Tati a été super et m'a trouvé plein d'adresses sur internet !! Bref, finalement, le choix a été simple : rentrer à Santiago en bus (d'où le billet de bus acheté dans le blog d'hier ! Vous suivez ?) avec arrêt à l'aéroport puis vol Santiago-Calama avec un retour vendredi soir. Avec le recul, j'aurais pu essayer un vol à l'aller et le bus au retour mais bon, 24h de bus, ça le fait vraiment pas...

Réveil donc dimanche matin 9h plutôt fatiguée. Sac et compagnie, pliage des draps et autre futon. Tati se réveille et prépare le p'tit déj. Papotage puis ils me déposent au bus pour Santiago. Sur leurs conseils, je descends à la station de métro Pajaritos, proche de l'aéroport. Là, ne pas faire l'erreur d'attendre de l'autre côté de la route MAIS bien de l'autre côté du métro, où s'arrêtent les bus express. J'ai dû rater 2 ou 3 express aéroports mais heureusement, j'avais un peu de marge. À l'aéroport, pas de problèmes, j'écris 2 ou 3 cartes postales, appelle Cototo (oncle de Miguel basé à San Pedro) pour annoncer mon arrivée et prend l'avion. Escale à Atofagasta et sur le chemin, vues magnifiques sur les Andes.

La Cordillère des Andes depuis l'avion de Santiago à Calama

ATTENTION : à l'arrivée, ne pas céder à l'appel sirénéique du kiosque de transfert pour San Pedro, positionné juste à côté du tapis des bagages. Cela vous coûterait $7,000 (pesos). Une fois récupérés vos bagages, sortez plutôt en direction des taxi et soit partagez un taxi pour Calama (entre 3 et 4,000 pesos) soit prenez l'estafette de transfert (2,000 pesos, ce que j'ai fait.) Demandez à être déposé au terminus des bus, où un TurBus à air conditionné vous emmènera à Calama (c'est en fait le bus venant de Santiago ou Valparaiso, près de terminer sa course de 24h !) Le bus ne vous coûtera que $1,600 l'aller (ou $3,000 l'aller-retour que j'ai pris cette fois !) Bref, une bien meilleure affaire ! En chemin, paysages désertiques, montagnes plus ou moins élevées, sans neige (eh oui, c'est l'été !) Il fait toujours beau, chaud et ventu: attention aux coups de soleil sournois !

Arrivée à San Pedro vers 20h, je commence la tournée des bars, euh non pardon, la tournée des hôtels. À cette heure-là, difficile de trouver une chambre simple (toujours le bonheur de voyager seule, tout est toujours quantifié pour 2 ou plus !) Je trouve quand même une chambre à l'Hostal Puritama sur la rue Caracoles, la rue principale de San Pedro, mais à son extrémité ouest plus calme. À partir de là, silence radio jusqu'à mardi matin...


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