Samedi matin... Réveil, paquetage, j'accompagne Lydia et Miguel à l'arrêt de bus pour l'aéroport. Gros bisous, ça a vraiment été trop vite... Pouf, ils étaient dans le bus, partis... Je reviens chez Tia Nelly, prends mes affaires et Jaime m'accompagne à mon tour à l'arrêt de bus pour Valparaiso. "Note to self:" la prochaine fois, acheter le billet à l'avance car c'est plus cher une fois dans le bus (les salaups : environ 700 pesos de plus...) À part ça, trajet d'1h30 très sympa pour Valparaiso.

À l'arrivée, je ne trouve pas l'hôtel que j'avais choisi sur mon guide (guide, je précise, pris à la bibli (rapia jusqu'au bout !) et datant de 1999 !!!!) J'appelle donc tout de suite le cousin de Miguel que l'on devait voir jeudi mais qu'on avait annulé pour cause de fièvre de Tatiana. Avant leur départ, il avait fait savoir à Miguel que j'étais invitée à les rencontrer, lui et sa copine, sur Valparaiso. Je les appelle donc en leur demandant si je pouvais utiliser leurs Pages Jaunes pour trouver un hôtel. Apprenant que je ne restais qu'un soir, ils me proposent de m'héberger. Trop le soulagement ! Je prends donc un "collectivo" (taxi à parcours fixe et partagé par plusieurs personnes) jusqu'à chez eux, dans le Cerro Barron.

Plan touristique de Valparaiso

On papote, on discute un peu plus et on finit par partir ensemble dans leur voiture jusqu'au bout sud de Valparaiso pour un chouette resto de poissons et fruits de mer. Ah oui, j'en profite pour rajouter que la copine du cousin de Miguel (qui d'ailleurs s'appelle Tatiana et a été l'une des inspirations de Lydia et Miguel pour le prénom de leur fille) Tatiana donc, est brésilienne d'où la raison aussi pour laquelle ils voulaient me voir... On a passé notre temps à aller et venir entre portugais et espagnol, à parler donc portuñol : dur, dur !!! Razor clams en entrée puis reineta (Pacific Pomfret) à sauce blanche aux fruits de mer : délicieux !

Vue depuis le restaurant à Valparaiso

Le port de Valparaiso (et ses cormorans !)

Au loin (au centre de la photo) l'Église San Francisco près de laquelle
habite le cousin de Miguel

On s'est ensuite promené sur le Muelle Prat, sorte de grande allée entre la mer et le chemin de fer ! Assez touristique, avec des petits magasins, etc. En face, la belle Plaza Sotomayor et le bâtiment de la Marine, autrefois bâtiment du gouvernement régional.

Avec Tatiana (la grande !) sur le Muelle Prat en face du bâtiment de la Marine sur la Plaza Sotomayor

Ils m'ont ensuite déposée à la maison de Pablo Neruda, La Sebastiana, encore plus belle que celle de Santiago : sur trois étages, toujours construite comme un bateau posé sur les collines de Valparaiso avec de superbes vues sur la ville. Je me suis ensuite descendu toute la rue Hector Calvo avec de belles maisons au passage, puis j'ai pris la Calle Condell puis Esmeralda et au lieu de prendre un des ascenseurs (aux tarifs maintenant plus que prohibitifs), je me suis tapé les marches jusqu'au Paseo Atkinson...

Maison de Pablo Neruda à Valparaiso : La Sebastiana

Vues de Valparaiso depuis la Sebastiana

Boutiques de vitraux dans l'enceinte de la Sebastiana

Maisons sur la rue Hector Calvo, en descendant vers le port

Depuis ce quartier (Cerro Alegre y Concepcion), il y a des vues magnifiques de la ville depuis une multitude de belvédères reliés à la ville basse par plus d'une dizaine d'ascenseurs/funiculaires. La promenade mène de Paseo en Paseo et ayant commencé au Paseo Atkinson, je me suis dirigée vers le Paseo Gervasoni avec un des ascenseurs les plus connus (Turri, autour duquel toutes les maison arboraient des prospectus de pétition contre la hausse mirobolante des tarifs) et un bel hôtel.

Arrière d'un bel hôtel et rue (très !) en pente près du Paseo Gervasoni

De là, je suis passée au Paseo Yogoeslavo avec le très beau Palacio Baburizza, qui abrite à présent le Musée des Beaux Arts de Valparaiso (quel dommage, l'entrée était gratuite mais je ne l'ai su que plus tard...) et l'ascenseur El Peral (datant de 1902.) Ensuite, je suis redescendue jusqu'à la Plaza Sotomayor avec les très beaux bâtiments de la Marine. Quelques pas plus loin, et je tombe sur l'Église Matriz de Valparaiso. Je me sens toujours attirée par les églises lorsque je visite une ville, principalement parce que ce sont souvent de belles architectures...

Vue depuis le Paseo Yugoeslavo

Elevator El Peral

Palacio Baburizza (abritant le Musée des Beaux Arts)

Je suis ensuite revenue à pied tout le long de la mer jusqu'à la station de bus (entre le triangle bleu 5 à droite et le rond rouge B à gauche du plan ci-dessus !) Usant de mon charme légendaire, j'ai utilisé mon billet du matin pour négocier un prix (ayant appris depuis qu'un aller-retour était aussi moins cher que un aller et un retour...) J'ai réussi à obtenir un bon 15% de réduction, comme quoi "qui ne tente rien n'a rien !" J'ai ensuite attrapé de nouveau un collectivo et hop, à l'appart. J'ai vite vérifié mes mails du boulot (oui, je sais, je suis incorrigible) puis sous la douce, y'en avait besoin ! Au retour de Tatiana et Alberto (ils étaient allés voir des maisons à acheter), nous avons discuté puis décidé d'aller à Viña del Mar, la ville balnéaire "Cancun-esque" à 5 min de Valparaiso.

Le port de Valparaiso depuis l'appartement d'Alberto et Tatiana

Délire de circulation (pire que Cannes pendant le festival !!) mais on arrive quand même à se garer et on va dans un nouveau bar/restaurant sur 3 étages : Arena. Très sympa avec patio ouvert au 3ème étage mais tout de même protégé du vent frais. On a partagé une pizza avec Tati mais le pov' Alberto a attendu pas loin de 40 min pour son "once" ! Heureusement, nos boissons étaient ok (daïkiri fraise pour lui, pisco sour pour moi, jus de fruit pour la Tati enceinte.) J'en profite pour raconter que les chiliens ne prononcent pas toujours les S ce qui pour pisco peut prêter à confusion ou à rigolade, "pico" étant un mot d'argot pour l'appendage masculin !!! Bref, après ça, je me suis accordé une petite glace puis on a marché un peu, y compris vers le casino, puis on est tranquillement rentrés.

À Viña del Mar, au restaurant Arena (terrasse en plein air) et au Casino

Sur les marches du Casino

Deux heures du matin ! Ouille, le réveil va être dur demain matin !!!!

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